21/10/2011 – 08h00
LYON (NOVOpress) – Trois frères issus de la communauté tunisienne implantée dans l’Hexagone (plus de 600 000 représentants, dont les deux tiers bénéficient de la double nationalité), viennent d’être condamnés à six mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve pour avoir enlevé, séquestré et frappé leur sœur en banlieue lyonnaise le 16 septembre dernier. La victime, Mouna, a expliqué aux enquêteurs avoir voulu échapper à un mariage forcé en Tunisie, alors que sa sœur, Safa, avait subi le même sort l’été dernier.
Selon une étude de 2006 du Groupe de femmes pour l’abolition des mutilations sexuelles (GAMS), 70 000 jeunes filles seraient menacées de mariage forcé en France. Une pratique toujours d’actualité qui n’est pas réservée à une poignée d’extrémistes musulmans. D’ailleurs, Ingrid Poulet, l’avocate de l’un des trois frères qui ont été jugés mardi devant le tribunal correctionnel de Lyon, a souligné qu’il ne s’agit pas d’une « famille intégriste » musulmane, relate Catherine Lagrange dans l’édition du 19 octobre d’Aujourd’hui en France.
Il est vrai que le Coran et sa sourate 4 (intitulée : « Les Femmes ») peut encourager à de tels actes. En cas de « désobéissance » des femmes, le livre sacré des musulmans précise : « Exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! ».